AVANT PROPOS
Ce blog a pour but de relater notre court mais intensif voyage sur la route de la soie durant le printemps 2014.
Nous ne prétendons pas avoir tout compris de ces pays Nous avons essayé de simplement relater nos impressions.
PROLOGUE
Mais voilà on ne se refait pas.
En novembre 2013, feuilletant des offres de voyage je tombe sur le site de CLIO qui propose un périple sur la route de la soie .
Ce voyage me séduit instantanément.
3 semaines, de Xian en Chine à Boukara en Ouzbékistan.
Un peu d'avion, un peu de train et beaucoup de bus.
J'en parle à Jacqueline , ma femme et ma complice. Elle est aussi enthousiaste que moi.
Et voilà dans l'heure suivante on est inscrit!
Nous n'avons que 6 mois à patienter. On va donc se remettre à l'étude du chinois. Ça tombe bien. En hiver les journées sont assez monotones et ça nous changera de la lecture.
Je trouve un site qui pour 300€ propose une méthode d'apprentissage. En deux temps trois mouvements de carte bleue, je nous inscris.
Au début, tout beau tout nouveau on apprécie la méthode. Mais las, on déchante vite. Le rythme d'une leçon par jour est trop élevé. Le son de la vidéo des 40 premières leçons est franchement dégueulasse. Le créateur de cette méthode se contente de me dire que dans les prochaines leçons ça ira mieux.
L'échange est inexistant. Pour avoir des réponses aux questions posées ou des corrections d'exercices envoyés, il faut carrément se plaindre sur son site Facebook.
Hé oui, parce qu’il faut s'inscrire sur Fesse bouc en sus de la méthode.
Et là on n'est pas déçus. Le "génial professeur" est un activiste du réseau social. Pas un jour ne se passe sans qu'il n'ai son avis à donner sur tout et presque n'importe quoi!
Enfin, il faut s'y faire. Peu que peu on progresse, à notre rythme. 50 leçons de retard au bout de six mois. On atteinte péniblement le HSK1 (1er niveau d'apprentissage). Heureusement que nous aurons des interprètes durant ce périple.
LES PREPARATIFS
L'inscription et les formalité auprès de CLIO se passent sans encombres.
Le voyage est un peu cher mais la plus value est la présence permanente d'une conférencière tout au long de cette route de la soie.
Il s'agit de Françoise Wang directrice de recherche au CNRS et spécialiste du bouddhisme.On espère qu'elle est aussi un peu spécialiste de l'islam car nous allons passer la moitié du voyage dans ce monde là.
Nous laissons à CLIO le soin de s'occuper des visas.
Le visa pour la Chine sera un visa collectif associé au groupe du voyage. Dommage nous n'en aurons pas la trace sur le passeport.
Nous devons simplement remplir les informations pour le visa pour l'Ouzbékistan.
Il n'y a pas besoin de visa pour le Kirghizistan si on est ressortissant français.
Nous préférons prendre une assurance voyage auprès de CLIO tant les conditions d'un rapatriement telles que décrites dans leurs conditions de vente sont draconiennes .
Un petit mois avant le départ, CLIO nous annonce que la conférencière prévue sera remplacée pour cause d'empêchement par Catherine Deschamps. Je regarde sur le trombinoscope de CLIO le pedigree de cette dernière. Licenciée en lettres elle semble avoir le profil pour ce type de voyage. C'est du moins ce qu'on essaie de se persuader.
CLIO nous annonce aussi que la visite du lac Karakul en Chine est annulée car beaucoup de voyageurs précédents se sont plein de la pénibilité du trajet. Cette journée est remplacée par une journée au bord du lac Issik Kul au Kirghizistan.
Étant donné que les conditions de vente de CLIO prévoient ces deux types de modification nous ne pouvons qu'y souscrire.
Nous verrons par la suite que le remplacement de la conférencière s'est avéré une moins value durant tout le voyage!
Quand à la visite du lac Karakul, elle aura lieu tout de même. La cause en revient à une journée fériée en Chine qui nous oblige à rester un jour de plus dans ce pays. Je pense qu'il s'agit là d'une légèreté de CLIO qui aurait pu prévoir auprès de son correspondant local ce type de contretemps.
On a toute notre temps pour préparer nos bagages.
J'ai acheté une tablette (chinoise) à un ami. J'espère qu'elle va me permettre d'envoyer des mails à ceux qu'on aime bien. Pour celà on compte sur la mise à disposition du wifi dans les hôtels.
Le voyage est un peu cher mais la plus value est la présence permanente d'une conférencière tout au long de cette route de la soie.
Il s'agit de Françoise Wang directrice de recherche au CNRS et spécialiste du bouddhisme.On espère qu'elle est aussi un peu spécialiste de l'islam car nous allons passer la moitié du voyage dans ce monde là.
Nous laissons à CLIO le soin de s'occuper des visas.
Le visa pour la Chine sera un visa collectif associé au groupe du voyage. Dommage nous n'en aurons pas la trace sur le passeport.
Nous devons simplement remplir les informations pour le visa pour l'Ouzbékistan.
Il n'y a pas besoin de visa pour le Kirghizistan si on est ressortissant français.
Nous préférons prendre une assurance voyage auprès de CLIO tant les conditions d'un rapatriement telles que décrites dans leurs conditions de vente sont draconiennes .
Un petit mois avant le départ, CLIO nous annonce que la conférencière prévue sera remplacée pour cause d'empêchement par Catherine Deschamps. Je regarde sur le trombinoscope de CLIO le pedigree de cette dernière. Licenciée en lettres elle semble avoir le profil pour ce type de voyage. C'est du moins ce qu'on essaie de se persuader.
CLIO nous annonce aussi que la visite du lac Karakul en Chine est annulée car beaucoup de voyageurs précédents se sont plein de la pénibilité du trajet. Cette journée est remplacée par une journée au bord du lac Issik Kul au Kirghizistan.
Étant donné que les conditions de vente de CLIO prévoient ces deux types de modification nous ne pouvons qu'y souscrire.
Nous verrons par la suite que le remplacement de la conférencière s'est avéré une moins value durant tout le voyage!
Quand à la visite du lac Karakul, elle aura lieu tout de même. La cause en revient à une journée fériée en Chine qui nous oblige à rester un jour de plus dans ce pays. Je pense qu'il s'agit là d'une légèreté de CLIO qui aurait pu prévoir auprès de son correspondant local ce type de contretemps.
On a toute notre temps pour préparer nos bagages.
- Un appareil photo chacun et son chargeur.
- Un portable chacun et son chargeur.
- Une trousse médicale telle que préconisée pour ces pays.
- Une quantité non négligeable de dosettes de nescafé.
- Des bombons au café enrobés de chocolat.
- Des habits chauds pour les montagnes du Kirghizstan.
- Des habits qui sèchent rapidement car nous passerons rarement deux nuits dans le même hôtel.
J'ai acheté une tablette (chinoise) à un ami. J'espère qu'elle va me permettre d'envoyer des mails à ceux qu'on aime bien. Pour celà on compte sur la mise à disposition du wifi dans les hôtels.
LUNDI 19 MAI LE DEPART
Nous quittons notre petite maison perdue dans le bas var pour la capitale.
Comme d'habitude nous nous y prenons 4 jours à l'avance pour aller voir Matthias notre fils.
Cette année comme bien souvent nous allons rater la pleine saison des fraises de notre jardin ainsi que des petits pois plantés avec amour.
Mais ce n'est pas grave. Nos voisins qui s’occupe des chats et Martine Roche, une amie qui arrose le jardin en profiterons.
Nous laissons notre voiture aux Milles, une petite commune près de la gare TGV d'Aix en Provence. Là Nadine un amie nous amène directement à la gare.
Le voyage jusqu'à Paris se passe comme sur des roulettes. Un coup de bus 63 de Paris gare de Lyon à rue de Rennes où habite notre fils et nous voilà chez lui et Magda et son amie.
Nous mettons ces quelques jours à profit pour faire les derniers achats pour le voyage.
Je me paye, sur le marché de Montparnasse, un magnifique chapeau en feutre waterproof et pliable qui me sera fort utile.
Nous achetons des yuans, la monnaie chinoise pour éviter tout problème de change en Chine.
Les distributeurs de billets ne sont pas d'un abord facile et sont peu nombreux en dehors des grandes villes comme Pékin.
A l'institut du monde arabe se tient une exposition sur l'orient express, train mythique s'il en est.
Évidemment nous nous empressons d'y aller. C'est une bonne entrée en matière pour notre voyage. Le trajet Paris Istanbul nous rapproche de la route de la soie. Des wagons et la locomotive sont exposés à l'extérieur.
Dans les wagon richement décorés, on s'attend à rencontrer Hercule Poirot ou Agatha Christie.
Après une petite visite chez Michou et Régis, ma tante et mon oncle nous voilà fin près pour le vrai départ.
Suivant les conseils de Matthias et Magda, nous évitons le RER B pour aller à Roissy. Le "Roissy Bus" est plus facile en journée, hors heure de pointe. Il évite d'avoir à trimballer les valises dans les méandres des connections métro RER.
Ce bus part de la place de l'opéra. Ca tombe bien car le bus 63 qui passe devant chez Matthias passe aussi à l'opéra.
Nous pratiquons de plus en plus le bus dans la capitale.
Nous voici à Roissy , aérogare 2, avec comme à notre habitude quelques heures d'avance.
Notre plus grande préoccupation est de savoir combien nous serons de voyageurs dans le groupe. Habitués au luxe avec Vincent d'Espace Est Ouest, on aurait du mal à accepter 18 autres personnes, car CLIO annonce un nombre maximum de 20 personnes par voyage.
Durant nos quelques jours à Paris on a évalué les groupes de touristes de cette taille et ça nous bloque un peu.
Heureusement nous ne serons que 9 plus la conférencière.
Celle-ci , Catherine, arrive au point de rendez-vous fixé par CLIO, suivie des 7 autres personnes:
Tous ces gens là nous sont au départ sympathiques.
Catherine nous distribue à chacun un sac de voyage CLIO.
Elle nous distribue nos billets d'avion et nos passeports qu'on avait donnés pour les visas.
Voilà, quelques échanges d'impression plus tard nous embarquons direction Istanbul (4,5h de trajet) puis Pékin (11 heures).
Notre compagnie est Turkish Airlines. Pas banal pour aller à Pékin.
Je suppose que notre retour partant de Tashkent en Ouzbékistan et que cette compagnie est une des seules à faire cette ligne tous les jours via Istanbul, CLIO a du avoir des rabais.
Comme d'habitude nous nous y prenons 4 jours à l'avance pour aller voir Matthias notre fils.
Cette année comme bien souvent nous allons rater la pleine saison des fraises de notre jardin ainsi que des petits pois plantés avec amour.
Mais ce n'est pas grave. Nos voisins qui s’occupe des chats et Martine Roche, une amie qui arrose le jardin en profiterons.
Nous laissons notre voiture aux Milles, une petite commune près de la gare TGV d'Aix en Provence. Là Nadine un amie nous amène directement à la gare.
Le voyage jusqu'à Paris se passe comme sur des roulettes. Un coup de bus 63 de Paris gare de Lyon à rue de Rennes où habite notre fils et nous voilà chez lui et Magda et son amie.
Nous mettons ces quelques jours à profit pour faire les derniers achats pour le voyage.
Je me paye, sur le marché de Montparnasse, un magnifique chapeau en feutre waterproof et pliable qui me sera fort utile.
Nous achetons des yuans, la monnaie chinoise pour éviter tout problème de change en Chine.
Les distributeurs de billets ne sont pas d'un abord facile et sont peu nombreux en dehors des grandes villes comme Pékin.
A l'institut du monde arabe se tient une exposition sur l'orient express, train mythique s'il en est.
Évidemment nous nous empressons d'y aller. C'est une bonne entrée en matière pour notre voyage. Le trajet Paris Istanbul nous rapproche de la route de la soie. Des wagons et la locomotive sont exposés à l'extérieur.
Dans les wagon richement décorés, on s'attend à rencontrer Hercule Poirot ou Agatha Christie.
Après une petite visite chez Michou et Régis, ma tante et mon oncle nous voilà fin près pour le vrai départ.
Suivant les conseils de Matthias et Magda, nous évitons le RER B pour aller à Roissy. Le "Roissy Bus" est plus facile en journée, hors heure de pointe. Il évite d'avoir à trimballer les valises dans les méandres des connections métro RER.
Ce bus part de la place de l'opéra. Ca tombe bien car le bus 63 qui passe devant chez Matthias passe aussi à l'opéra.
Nous pratiquons de plus en plus le bus dans la capitale.
Nous voici à Roissy , aérogare 2, avec comme à notre habitude quelques heures d'avance.
Notre plus grande préoccupation est de savoir combien nous serons de voyageurs dans le groupe. Habitués au luxe avec Vincent d'Espace Est Ouest, on aurait du mal à accepter 18 autres personnes, car CLIO annonce un nombre maximum de 20 personnes par voyage.
Durant nos quelques jours à Paris on a évalué les groupes de touristes de cette taille et ça nous bloque un peu.
Heureusement nous ne serons que 9 plus la conférencière.
Celle-ci , Catherine, arrive au point de rendez-vous fixé par CLIO, suivie des 7 autres personnes:
- Alain, un physicien retraité,
- Nicole sa femme,
- Bernadette une dame âgée originaire de Belgique qui voyage seule,
- Éliane une infirmière à la retraite qui voyage aussi seule,
- Jean Marie un banquier à la retraite,
- Emmanuelle sa petite fille de 25 ans
- Serge un juriste suisse d'une quarantaine d'années.
Tous ces gens là nous sont au départ sympathiques.
Catherine nous distribue à chacun un sac de voyage CLIO.
Elle nous distribue nos billets d'avion et nos passeports qu'on avait donnés pour les visas.
Voilà, quelques échanges d'impression plus tard nous embarquons direction Istanbul (4,5h de trajet) puis Pékin (11 heures).
Notre compagnie est Turkish Airlines. Pas banal pour aller à Pékin.
Je suppose que notre retour partant de Tashkent en Ouzbékistan et que cette compagnie est une des seules à faire cette ligne tous les jours via Istanbul, CLIO a du avoir des rabais.
MARDI 20 MA:I PEKIN X'IAN
Comme tous les trajets long courrier, celui-ci m'a été un peu pénible. Contrairement à Jackie, je n'arrive pas à dormir dans un avion.
Heureusement, il y a les repas insipides et les films que l'on peut regarder sur son écran personnel.
Il y a du progrès par rapport à il y a 10 ans où il y avait un écran pour tout une partie de l'avion avec les gens debout devant et je ne parle pas d'il y a 35 ans où il n'y avait pas d'écran du tout.
En parlant de personnel, les hôtesse et les stewards ne sont pas à la hauteur, si j'ose m'exprimer ainsi.
Ils leur faut une éternité pour servir les repas. Il manque toujours quelque chose que l’hôtesse doit aller chercher chez son ou sa collègue qui se trouve à l'autre bout de l'avion.
Pour peu qu'on soit servi en dernier, il faut se dépêcher de manger car elles ont déjà commencé à débarrasser les plats de ceux qui ont été servis en premier une heure avant.
Décidément Tusrkish Airlines n'est plus la compagnie qu’elle était.
La seule amélioration est la suppression de leur jingle qui, 3 ans auparavant, rythmait chaque annonce. C'est Magda la compagne de Matthias qui va être contente. On avait promis de lui enregistrer ce jingle qu'elle adore, pardon qu'elle abhorre.
Et des annonces il y en a! Évidemment à chacune d'elles le film en cours de visionnage est interrompu pour que nous puissions bien entendre ce qu'il se dit.
Mais bon tout cela distrait.
Enfin Pékin!
Une bonne nouvelle, chacun récupère sa valise.
Le passage au contrôle est un peu spécial. Comme il s'agit d'un visa collectif, on doit se mettre dans l'ordre d'apparition sur le dit visa pour faciliter le travail du fonctionnaire chinois.
Catherine commence à montrer son côté cheftaine autoritaire mais stressée pour gérer cette formalité. On a l'impression qu'elle s'adresse à des gamins de 8 ans. Heureusement elle n'arrive pas à propager son stress aux personnes du groupe qui ont l’habitude de voyager.
Nous avons un bon moment d'attente à Pékin avant de prendre le vol pour Xi-an (prononcer chi an) le début de la route de la soie.
Catherine qui est une fumeuse compulsive en profite pour aller fumer dans une salle dédiée ou à l'extérieur.
L'attente de la correspondance pour Xi-an n'est pas trop longue. L'avion part à l'heure et le trajet ne dure même pas deux heures.
Nous voici maintenant à Xian, le début de la route de la soi.
Notre guide local nous attend à l'arrivée. Comme le feront tous les autres guide il nous amène à marche forcée vers notre premier minibus. Et tant pis si certaines personnes comme Bernadette ont du mal à suivre.
L’hôtel qui se trouve a quelques minutes de l'aéroport se nomme comme c'est bizarre le "Xian hotel". C'est un hôtel 4 étoiles immense à la démesure des chinois.
Les chambres sont immenses et superbement entretenues.
Nous prenons notre premier repas sur le sol chinois dans le restaurant de l’hôtel. Nous retrouvons la célèbre table ronde et son plateau de verre rond sur lequel sont disposés les nombreux plats comme le veut la coutume chinoise.
De dos Alain puis en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre Nicole, Serge, Bernadette, Jackie, Jean Marie, Emmanuelle et enfin Eliane de dos aussi.
Notre accompagnatrice est la personne debout à l'arrière plan.
La voici maintenant de face entre Serge et Bernadette
Le repas est fort honnête sans valoir les repas chinois que nous avions pris lors de notre voyage au Yunnan.
Tout le monde a faim et il est difficile de maintenir le plateau à l'arrêt pour se servir car il y a toujours quelqu'un d'autre pour le faire tourner afin d'amener le plat désiré vers lui.
Ce sera une constante durant tout le voyage.
Voilà, il est maintenant l'heure d'aller dormir.
Ce n'est pas de refus car le voyage a été exténuant.
Heureusement, il y a les repas insipides et les films que l'on peut regarder sur son écran personnel.
Il y a du progrès par rapport à il y a 10 ans où il y avait un écran pour tout une partie de l'avion avec les gens debout devant et je ne parle pas d'il y a 35 ans où il n'y avait pas d'écran du tout.
En parlant de personnel, les hôtesse et les stewards ne sont pas à la hauteur, si j'ose m'exprimer ainsi.
Ils leur faut une éternité pour servir les repas. Il manque toujours quelque chose que l’hôtesse doit aller chercher chez son ou sa collègue qui se trouve à l'autre bout de l'avion.
Pour peu qu'on soit servi en dernier, il faut se dépêcher de manger car elles ont déjà commencé à débarrasser les plats de ceux qui ont été servis en premier une heure avant.
Décidément Tusrkish Airlines n'est plus la compagnie qu’elle était.
La seule amélioration est la suppression de leur jingle qui, 3 ans auparavant, rythmait chaque annonce. C'est Magda la compagne de Matthias qui va être contente. On avait promis de lui enregistrer ce jingle qu'elle adore, pardon qu'elle abhorre.
Et des annonces il y en a! Évidemment à chacune d'elles le film en cours de visionnage est interrompu pour que nous puissions bien entendre ce qu'il se dit.
Mais bon tout cela distrait.
Enfin Pékin!
Une bonne nouvelle, chacun récupère sa valise.
Le passage au contrôle est un peu spécial. Comme il s'agit d'un visa collectif, on doit se mettre dans l'ordre d'apparition sur le dit visa pour faciliter le travail du fonctionnaire chinois.
Catherine commence à montrer son côté cheftaine autoritaire mais stressée pour gérer cette formalité. On a l'impression qu'elle s'adresse à des gamins de 8 ans. Heureusement elle n'arrive pas à propager son stress aux personnes du groupe qui ont l’habitude de voyager.
Nous avons un bon moment d'attente à Pékin avant de prendre le vol pour Xi-an (prononcer chi an) le début de la route de la soie.
Catherine qui est une fumeuse compulsive en profite pour aller fumer dans une salle dédiée ou à l'extérieur.
L'attente de la correspondance pour Xi-an n'est pas trop longue. L'avion part à l'heure et le trajet ne dure même pas deux heures.
Nous voici maintenant à Xian, le début de la route de la soi.
Notre guide local nous attend à l'arrivée. Comme le feront tous les autres guide il nous amène à marche forcée vers notre premier minibus. Et tant pis si certaines personnes comme Bernadette ont du mal à suivre.
L’hôtel qui se trouve a quelques minutes de l'aéroport se nomme comme c'est bizarre le "Xian hotel". C'est un hôtel 4 étoiles immense à la démesure des chinois.
Les chambres sont immenses et superbement entretenues.
Nous prenons notre premier repas sur le sol chinois dans le restaurant de l’hôtel. Nous retrouvons la célèbre table ronde et son plateau de verre rond sur lequel sont disposés les nombreux plats comme le veut la coutume chinoise.
De dos Alain puis en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre Nicole, Serge, Bernadette, Jackie, Jean Marie, Emmanuelle et enfin Eliane de dos aussi.
Notre accompagnatrice est la personne debout à l'arrière plan.
La voici maintenant de face entre Serge et Bernadette
Le repas est fort honnête sans valoir les repas chinois que nous avions pris lors de notre voyage au Yunnan.
Tout le monde a faim et il est difficile de maintenir le plateau à l'arrêt pour se servir car il y a toujours quelqu'un d'autre pour le faire tourner afin d'amener le plat désiré vers lui.
Ce sera une constante durant tout le voyage.
Voilà, il est maintenant l'heure d'aller dormir.
Ce n'est pas de refus car le voyage a été exténuant.
MERCREDI 21 MAI : X'IAN ARMMEE DE TERRE CUITE ET MUSEES
En fait, je ne sais pas si c'est du au décalage horaire ou à l’excitation mais nous nous sommes réveillés très tôt vers 4h.
De la fenêtre de notre chambre nous avons un petit aperçu de cette ville de 9 millions d'habitants.
Xian fut la capitale de la Chine (de 246 av.J.C à 56 ap. J.C puis de 618 à 907 ap .J.C) et surtout le départ de la route de la soie
Après une bonne douche dans cette salle de bain somptueuse, nous prenons notre nescafé dans la chambre avant d'aller dans la salle du petit déjeuner de l'hôtel.Quelques personnes du groupe dont Catherine sont déjà là. On peut s'offrir en libre service un petit déjeuner continental sans le café évidemment. Mais on avait prévu le coup!
Nous voilà prêts pour affronter un programme très chargé:
Nous nous y rendons en minibus à travers des embouteillages pas piqués des vers. Nous atteignons enfin l'entrée du site.
Je vous renvoie au site de Wikipédia pour une explication détaillée du site.
Nous avons de la chance car même s'il y a du monde ce n'est pas l'horreur touristique telle qu'on nous l'avait rapporté. Peut-être est-ce du à l'heure matinale un jour de semaine. On est déjà jeudi.
La 1ère fosse, la plus grande est impressionnante. Ces quelques photos parlent d'elles-mêmes.
Ce qu'il y a d’impressionnant c'est que pas un des visages n'est pareil.
Les chevaux comme les hommes sont un peu plus grand que la taille réelle.
Après cette salle immense, nous visitions la fosse N°2 plus petite mais mieux documentée.
Malgré le monde qui arrive et le brouhaha qui va avec on arrive quand même à voir et à photographier de près sans trop de problème.
Là on s’aperçoit de l'ampleur de la tache. Les hommes, chars et attelages ont été découverts en 1000 morceaux à l'état de puzzle.
Il a fallu un travail énorme de restauration.
Dans cette fosse, on a trouvé 4 corps d'armée qui ont été ré enterrés. Peut être par manque de moyen de restauration.
Nous visitons ensuite la fosse N°3. A l'intérieur se trouvent des chars de combats reconstitués magnifiques.
C'est 10h du matin et il y a de plus en plus de monde. On arrive tout de même à s'approcher et prendre quelques photos.
Un char tel que découvert:
Puis restauré:
Au sortir de la fosse, il y a un petit musé avec des pièces issues des fouilles précédentes. On est émerveillé par la minutie du détail sur chacune des pièces exposées.
Ici un archer
Et sa chaussure
Là un commandant
Voilà c'est fini pour le site des fouilles. Notre cheftaine, pardon Catherine est toujours aussi autoritaire, stressée, paranoïaque. Elle n'arrête pas en plus à traiter notre guide local de manière scandaleuse.
J'ai l'impression qu'il faudra faire avec le reste du voyage et essayer de l'ignorer autant que faire se peut.
Il est l'heure maintenant d'aller manger. Ce que nous faisons dans un restaurant sur le site. Comme hier soir le repas est correct mais sans surprise.
Une heure de bus et nous voilà maintenant au musée d'histoire de du Shaanxi à Xi an.
Le musée est immense et magnifique. Il y a énormément de vases et poteries de toutes les dynasties. Les pièces exposées sont magnifiques, surtout les bronzes. On a envie de partir avec.
Lors de cette visite fabuleuse, Catherine nous a étonné par ses explications et son enthousiasme. La chose sera rare pour ne pas la mentionner.
Quelques embouteillages plus loin nous visitons la mosquée. La ville de Xian possède une importante communauté musulmane de 70 000 habitants.Cette communauté est composé de Hui (chinois musulmans).
La mosquée construite au 14ème siècle est immense. Sa particularité est de ressembler à un édifice chinois plutôt qu'à une mosquée.
C'est le même style que l'église de Dali au Yunnan ci dessous que l'on ne reconnaissait qu'à la croix au dessus du bâtiment.
Même les versets du coran sont stylisés et ressemblent à des caractères chinois.
Les plafonds en bois des bâtiments son très colorés.
Les jardins qui l'entourent sont aussi très chinois
ainsi que les musulmans qui s'y trouvent..
Il est maintenant 5 heures de l'après midi. On rentre à pied à l'hôtel en passant par un petit bazar.
Nous dinons au restaurant de l'hôtel. Cette fois on est agréablement surpris par les plats et ce mélange de sucré salé.
Il est maintenant 9h, l'heure d'aller se coucher. Exténués, on s'endort en moins de 5 minutes.
De la fenêtre de notre chambre nous avons un petit aperçu de cette ville de 9 millions d'habitants.
Xian fut la capitale de la Chine (de 246 av.J.C à 56 ap. J.C puis de 618 à 907 ap .J.C) et surtout le départ de la route de la soie
Après une bonne douche dans cette salle de bain somptueuse, nous prenons notre nescafé dans la chambre avant d'aller dans la salle du petit déjeuner de l'hôtel.Quelques personnes du groupe dont Catherine sont déjà là. On peut s'offrir en libre service un petit déjeuner continental sans le café évidemment. Mais on avait prévu le coup!
Nous voilà prêts pour affronter un programme très chargé:
- Visite des fouilles de l'armée de terre cuite.
- Visite du musée d'histoire du Shaanxi
- Visite de la grande mosquée
Nous nous y rendons en minibus à travers des embouteillages pas piqués des vers. Nous atteignons enfin l'entrée du site.
Je vous renvoie au site de Wikipédia pour une explication détaillée du site.
Nous avons de la chance car même s'il y a du monde ce n'est pas l'horreur touristique telle qu'on nous l'avait rapporté. Peut-être est-ce du à l'heure matinale un jour de semaine. On est déjà jeudi.
La 1ère fosse, la plus grande est impressionnante. Ces quelques photos parlent d'elles-mêmes.
Ce qu'il y a d’impressionnant c'est que pas un des visages n'est pareil.
Les chevaux comme les hommes sont un peu plus grand que la taille réelle.
Après cette salle immense, nous visitions la fosse N°2 plus petite mais mieux documentée.
Malgré le monde qui arrive et le brouhaha qui va avec on arrive quand même à voir et à photographier de près sans trop de problème.
Là on s’aperçoit de l'ampleur de la tache. Les hommes, chars et attelages ont été découverts en 1000 morceaux à l'état de puzzle.
Il a fallu un travail énorme de restauration.
Dans cette fosse, on a trouvé 4 corps d'armée qui ont été ré enterrés. Peut être par manque de moyen de restauration.
Nous visitons ensuite la fosse N°3. A l'intérieur se trouvent des chars de combats reconstitués magnifiques.
C'est 10h du matin et il y a de plus en plus de monde. On arrive tout de même à s'approcher et prendre quelques photos.
Un char tel que découvert:
Puis restauré:
Au sortir de la fosse, il y a un petit musé avec des pièces issues des fouilles précédentes. On est émerveillé par la minutie du détail sur chacune des pièces exposées.
Ici un archer
Et sa chaussure
Là un commandant
Voilà c'est fini pour le site des fouilles. Notre cheftaine, pardon Catherine est toujours aussi autoritaire, stressée, paranoïaque. Elle n'arrête pas en plus à traiter notre guide local de manière scandaleuse.
J'ai l'impression qu'il faudra faire avec le reste du voyage et essayer de l'ignorer autant que faire se peut.
Il est l'heure maintenant d'aller manger. Ce que nous faisons dans un restaurant sur le site. Comme hier soir le repas est correct mais sans surprise.
Une heure de bus et nous voilà maintenant au musée d'histoire de du Shaanxi à Xi an.
Le musée est immense et magnifique. Il y a énormément de vases et poteries de toutes les dynasties. Les pièces exposées sont magnifiques, surtout les bronzes. On a envie de partir avec.
Lors de cette visite fabuleuse, Catherine nous a étonné par ses explications et son enthousiasme. La chose sera rare pour ne pas la mentionner.
Quelques embouteillages plus loin nous visitons la mosquée. La ville de Xian possède une importante communauté musulmane de 70 000 habitants.Cette communauté est composé de Hui (chinois musulmans).
La mosquée construite au 14ème siècle est immense. Sa particularité est de ressembler à un édifice chinois plutôt qu'à une mosquée.
C'est le même style que l'église de Dali au Yunnan ci dessous que l'on ne reconnaissait qu'à la croix au dessus du bâtiment.
Même les versets du coran sont stylisés et ressemblent à des caractères chinois.
Les plafonds en bois des bâtiments son très colorés.
Les jardins qui l'entourent sont aussi très chinois
ainsi que les musulmans qui s'y trouvent..
Il est maintenant 5 heures de l'après midi. On rentre à pied à l'hôtel en passant par un petit bazar.
Nous dinons au restaurant de l'hôtel. Cette fois on est agréablement surpris par les plats et ce mélange de sucré salé.
Il est maintenant 9h, l'heure d'aller se coucher. Exténués, on s'endort en moins de 5 minutes.
JEUDI 22 MAI: Xi'AN FORET DE STELES, PAGODE DE L'OIE SAUVAGE,...
Faut
dire qu'on s'était couché vers 21h30.
Après
une bonne douche et notre petit nescafé quotidien dans la chambre
nous descendons au petit déjeuner retrouver le groupe. Un petit
déjeuner continental pour nous, des plats chauds à 7h du matin pour d'autres. Les viennoiseries sont très
acceptables.
Une
petite heure après nous voilà partis visiter une fabrique de jade.
Le jade est la pierre précieuse par excellence des chinois. Il en
existe de toutes les couleurs, du blanc au noir en passant par le
rouge.
Il
s'agit en fait d'un immense magasin où sont exposées des pièces
toutes plus belles que les autres. Évidemment les plus belles sont
hors de prix. Nous nous contentons d'acheter, Jackie une paire de
boucle d'oreilles en jade vert et moi un boule de l'harmonie.
La
mienne n'a que cinq boules mais les vrais hors de prix elles aussi en
ont 9.
Nous
visitons l'atelier dans lequel sont taillées ces boules. Les ouvrières sculptent dans un même morceau de jade 9 boules imbriquées
qui tournent les unes autour des autres. Elles font ce travail en
s'aidant d'une loupe et en utilisant des espèces de fraises de
dentiste. Elles respirent une poussière abominable et doivent vite
s'abîmer les yeux.
Heureusement
que nous ne sommes que 9 car sinon on y aurait passé la journée.
Nous
partons maintenant visiter la grande pagode de l'oie sauvage.
Voici l'entré du site.
Un moine cherche l'ombre. Il fait 36°C tout de même.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib4YVDB3GoBYEYUn9cBlOWf0DW1qhrzJj6-8VPk0pr1YOR9_avN3aL9YsU0s9p_sjI7MDLwhV_QlefeBN0Otlwv-U-8KPPeoQLOrOphIadBTeMAjd8DW3NrA2XCbhToln2JIQ9cdjTO6c_/s1600/P5220174+(2).JPG)
Dans le fond le grand stupa, représentation du bouddha que l'on voit partout dans le monde dans les temples bouddhiste avec des formes différentes. Celui là est penché à la suite d'un tremblement de terre.
Une calade comme à la citée interdite de Pékin.
La petite tour de la cloche ou du tambour, je ne sais plus.
Des croyants faisant leurs dévotions sur des coussins forts moelleux ma foi.
Le premier (et non le dernier) bouddha de notre voyage avec à droite le vieux disciple ascète et à gauche le jeune disciple étudiant.
Magnifiques décorations de la charpente
Procession de moines et de fidèles autour de la pagode. Tourner toujours dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le plus beau pour la fin. Dans une salle, la vie édifiante du bouddha toute en jade sur plusieurs panneaux.
Et voilà c'est fini, Bouddha a atteint le nirvana.
Bouddha avec sur la poitrine la svastika. Le symbole est actuellement utilisé en Asie et tout particulièrement en Inde, il est le symbole premier du jaïnisme, considéré par ses adeptes comme le plus favorable de tous les symboles. Pour les hindous il symbolise, parmi d'autres sens, le dieu Ganesh qui est fort populaire, c'est toujours un symbole omniprésent chez les bouddhistes. En Chine il symbolise l'éternité.
Au sortir de la pagode, le jardin où sont enterrés les moines.
Pour cette visite Catherine, notre conférencière est vraiment à la hauteur et enthousiaste. Je ne sais si c'est du à son passé d'ancienne none bouddhiste (c'est elle qui nous l'a révélée) mais elle est très compétente sur la religion du bouddha.
On termine la matinée par la visite de la forêt de stèles.
La forêt de stèles abritée dans un ancien temple confucéen contient plus de 1000 tablettes regroupant les textes classiques et religieux depuis l'an 500 jusqu'en 180
Sur ce site sont rassemblées des stèles venant de toute la Chine et de toutes les époques.
Il y en a en écriture archaïque.
D'autres en écriture moderne.
Il y a même une stèle nestorienne.
Voici l'entré du site.
Puis la cour intérieure
Un moine cherche l'ombre. Il fait 36°C tout de même.
Dans le fond le grand stupa, représentation du bouddha que l'on voit partout dans le monde dans les temples bouddhiste avec des formes différentes. Celui là est penché à la suite d'un tremblement de terre.
Une calade comme à la citée interdite de Pékin.
La petite tour de la cloche ou du tambour, je ne sais plus.
Des croyants faisant leurs dévotions sur des coussins forts moelleux ma foi.
Le premier (et non le dernier) bouddha de notre voyage avec à droite le vieux disciple ascète et à gauche le jeune disciple étudiant.
Magnifiques décorations de la charpente
Procession de moines et de fidèles autour de la pagode. Tourner toujours dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le plus beau pour la fin. Dans une salle, la vie édifiante du bouddha toute en jade sur plusieurs panneaux.
Et voilà c'est fini, Bouddha a atteint le nirvana.
Bouddha avec sur la poitrine la svastika. Le symbole est actuellement utilisé en Asie et tout particulièrement en Inde, il est le symbole premier du jaïnisme, considéré par ses adeptes comme le plus favorable de tous les symboles. Pour les hindous il symbolise, parmi d'autres sens, le dieu Ganesh qui est fort populaire, c'est toujours un symbole omniprésent chez les bouddhistes. En Chine il symbolise l'éternité.
Au sortir de la pagode, le jardin où sont enterrés les moines.
Pour cette visite Catherine, notre conférencière est vraiment à la hauteur et enthousiaste. Je ne sais si c'est du à son passé d'ancienne none bouddhiste (c'est elle qui nous l'a révélée) mais elle est très compétente sur la religion du bouddha.
On termine la matinée par la visite de la forêt de stèles.
La forêt de stèles abritée dans un ancien temple confucéen contient plus de 1000 tablettes regroupant les textes classiques et religieux depuis l'an 500 jusqu'en 180
Sur ce site sont rassemblées des stèles venant de toute la Chine et de toutes les époques.
Il y en a en écriture archaïque.
D'autres en écriture moderne.
Il y a même une stèle nestorienne.
A la fin de la visite, il y a un atelier de sérigraphie pour des reproductions de stèles que l'on peut acheter.
A l'extérieur nous immortalisons Jean Marie alias Papy et sa petite fille Emmanuelle alias Emma.
qui nous rendent la politesse
A Midi on mange dans un immense restaurant qui fait à la fois spectacle. Heureusement on a évité le spectacle. Il y a des centaines de clients et un vacarme énorme. Le restaurant est basé sur le concept buffet à volonté. Il est est assez difficile d'aller jusqu'aux dits buffets et les plats bien que chinois sont moyens.
Heureusement
Jackie a repéré un comptoir où on sert un expresso italien. Il
est très bon mais très cher. Mais quand on est drogué, rien ne nous
arrête.
Après ce repas, il est temps d'aller visiter le mausolée de quianling.
Ces tombeaux sont situés sur un site de fouille gigantesque à l'extérieur de X'ian.
La maquette montre que seule la partie recouverte d'un cadre plastique a été fouillée.
Dans le tombeau on a a retrouvé des milliers de figurines de terre cuite émouvantes.
Ces figurines sont nues mais elles étaient en fait habillées. Les habits se sont décomposés avec le temps.
Elles étaient disposées comme une armée.
On voit bien le caractère sexué de ces personnages qui étaient les serviteurs de l'empereur.
Une restauration de ces figurines dans leur état originel.
A la sortie du tombeau, un démon quelconque porte bonheur avec pleins de billets de banque en offrande.
Il est l'heure maintenant de regagner l'aéroport direction Lanzhou (prononcer "landjou"), la 2ème étape de notre voyage est la capitale de la province du Gansu.
Cette ville de 4 millions d'habitants est située sur le fleuve jaune.
Pour arriver à l'aéroport on traverse des zones industrielles avec des centrales électriques au charbon qui dégage des nuages de fumées. Entre la poussière de charbon et le sable, la pollution est à son maximum, même dans le bus. Jackie commence à avoir des problèmes respiratoires. Il faudra qu'à Lanzhou je demande à notre guide de nous acheter des masques chirurgicaux, sinon elle ne tiendra pas tout le voyage.
Les contrôles et l’embarquement se passent sans encombres et une petite heure après nous voici arrivés à Lanzhou. Il est 19h30, nous sommes accueillis par notre guide local qui nous amène aussitôt manger dans un restaurant situé tout près de l'aéroport.
Je craignais un peu, mais la cuisine était fort sympathique. Beaucoup de gens n’ont pas apprécié le lieu à cause des toilettes qui se rapprochaient beaucoup des toilettes publiques au fin fond du Yunan.
Il nous faut faire maintenant une heure et demie de route avant d'arriver à notre hôtel.
Qui comme son nom l'indique est le "Heuuuuuuuuuu".
J'ai retrouvé le nom sur Internet. C'est le Changxin International Hotel.
Comme à X'ian, il n'y a rien à reprocher à la chambre.
Il est 21h, on s'endort comme des bébé.
Après ce repas, il est temps d'aller visiter le mausolée de quianling.
Ces tombeaux sont situés sur un site de fouille gigantesque à l'extérieur de X'ian.
La maquette montre que seule la partie recouverte d'un cadre plastique a été fouillée.
Dans le tombeau on a a retrouvé des milliers de figurines de terre cuite émouvantes.
Ces figurines sont nues mais elles étaient en fait habillées. Les habits se sont décomposés avec le temps.
Elles étaient disposées comme une armée.
On voit bien le caractère sexué de ces personnages qui étaient les serviteurs de l'empereur.
Une restauration de ces figurines dans leur état originel.
Il est l'heure maintenant de regagner l'aéroport direction Lanzhou (prononcer "landjou"), la 2ème étape de notre voyage est la capitale de la province du Gansu.
Cette ville de 4 millions d'habitants est située sur le fleuve jaune.
Pour arriver à l'aéroport on traverse des zones industrielles avec des centrales électriques au charbon qui dégage des nuages de fumées. Entre la poussière de charbon et le sable, la pollution est à son maximum, même dans le bus. Jackie commence à avoir des problèmes respiratoires. Il faudra qu'à Lanzhou je demande à notre guide de nous acheter des masques chirurgicaux, sinon elle ne tiendra pas tout le voyage.
Les contrôles et l’embarquement se passent sans encombres et une petite heure après nous voici arrivés à Lanzhou. Il est 19h30, nous sommes accueillis par notre guide local qui nous amène aussitôt manger dans un restaurant situé tout près de l'aéroport.
Je craignais un peu, mais la cuisine était fort sympathique. Beaucoup de gens n’ont pas apprécié le lieu à cause des toilettes qui se rapprochaient beaucoup des toilettes publiques au fin fond du Yunan.
Il nous faut faire maintenant une heure et demie de route avant d'arriver à notre hôtel.
Qui comme son nom l'indique est le "Heuuuuuuuuuu".
J'ai retrouvé le nom sur Internet. C'est le Changxin International Hotel.
Comme à X'ian, il n'y a rien à reprocher à la chambre.
Il est 21h, on s'endort comme des bébé.
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