Jackie va au samovar du wagon chercher de l'eau chaude.
On s'offre un petit café, plutôt nescafé. Les rideaux de la fenêtre du compartiment sont très tendance.
Tout le wagon commence à s'animer. On offre du nescafé aux autre membres du groupe. Dans le couloir, une jeune chinois veut nous prendre en photo. On lui rend la pareille.
Les chinois aiment bien qu'on les prenne en photo.
Il nous reste une petite heure avant d'arriver à Tourfan. Le paysage est magnifique. D'un côté le désert de l'autre des montagnes enneigées. On a quitté la province du Gansu pour entre dans celle du Xinjiang qu'on ne quittera qu'à la frontière.
Nous arrivons à la gare de Turfan où nous attend notre guide Ouigour Mohamed. Catherine se distingue encore en marchand comme une dératée jusqu'au bus en ignorant les personnes qui ont du mal à marcher. Avec Jackie on fait exprès de ralentir. Ca ne manque pas. 5 minutes après notre guide doit revenir à notre rencontre en maugréant. Elle devient de plus en plus impossible. Heureusement nous avons appris que Mohamed reste avec nous jusqu'à la frontière. L'embarquement à la gare d'Urumtchi devrait bien se passer!
La ville de Turfan est une ville de 100 000 habitants très agréable en cette saison. Les rues sont d'immenses tonnelles où pousse une vigne exubérante. Ce doit être agréable lorsqu'il fait très chaud.
Même les véhicules ont droit à l'ombre!
Le moucharabi
Notre hôtel très moderne est un hôtel musulman.
On s'arrête y déposer nos bagages et prendre un joli petit déjeuner avec pour une fois beaucoup de très bons jus de fruit.
Le restaurant se trouve dans un bâtiment à l'extérieur de l'hôtel.
La chambre est comme d'habitude immense.
Voilà nous partons visiter la ville morte de Jiahoe à 10 kms de là. Nous avons encore un bus immense.
Jiaohe, certaineme
Elle fut détruite en grande partie par les mongols
Les vestiges datent de la dynastie Tang (618-907 ap.J.C) La ville atteignait 5000 habitants
Les falaises qui s'élèvent de 30 à 40m au dessus du lit des rivières servaient de remparts naturels.
Il est l'heure maintenant d'aller déjeuner. Mohamed nous amène dans un restaurant ouïgour très sympathique. Le personnel se met en quatre pour nous servir. Il n'y a a pas besoin de s'y prendre à 3 fois pour avoir des fourchettes, de l'eau. C'est très différent des restaurants chinois précédent où c'était galère d'avoir de l'eau ou de la bière par exemple. Pourtant la barrière de la langue est toujours là.
Nous regagnons la ville pour aller visiter les vestiges des karetz à pied. Nous déambulons au milieu des échoppes.
Une boucherie en plein air.
Les pains ouïgours son excellents.
Avec cette chaleur ces pastèques nous font envie!
Nous voici aux Karetz.
Ce système de canaux d'irrigation souterrains, alimentés par des puits,
comprend un total de 1600 kilomètres de tunnels dans le district de
Tourfan. Il était indispensable à l'irrigation, partant, à la survie de
la région. Ce système est d'origine persane (et non chinoise),
directement comparable aux quanats que l'on voit en Iran. L'eau était captée dans les Tien Shan, montagnes qui bordent le désert. Le tunnel le plus long fait 40 kms.
La survie des oasis était dépendante de l'entretie
Et du creusement d'une canalisation.
Ici les vestiges d'un tunnel.
A la sortie du musée, il y a l'inévitab le tonnelle et des sortes de grands lits pour se reposer à l'ombre.
Un petit garçon qui pose avec sa jolie maman ouïgour.
Nous partons visiter maintenant une autre ville morte. La ville morte de Gaochang. Dans le désert nous voyons une gigantesque champ d'exploitation gazière. Le Xinjiang est un important producteur mais les ouïgours n'en profitent pas. Mohamed nous dit que le gaz ici est deux fois plus cher qu'à Shangai.
Gaochang est une citée morte qui se trouvait sur la route de la soie.
Il s'y trouvait une importante communauté manichéenne au VIIIe siècle après Jésus-Christ, a malheureusement été très largement détruite après l'islamisation de la région..
C'est une ville immense qui fait 47 kms de diamètre.
Ruines d'une église nestorienn e.
Les restes d'un stupa.
Le centre était occupé par les bâtiments administratifs et les temples. A l'extérieur se trouvait la ville immense.
Catherine a bien compris le concept du séchage. Mais en ville chaque fois qu'elle voit une maison avec un moucharabieh, elle décrète péremptoire que c'est un endroit pour sécher le raisin. On la laisse dire.
Les restes des remparts de la ville faits en brique sèche
Les ruines du palais
Lors de cette visite il a fait très chaud. Bernadette a fait une espèce de syncope. Nous sommes allés avec Jackie prévenir Catherine qui ne s'était aperçu de rien. Elle est arrivée très mécontente mais n'a pas voulu écourter la visite. Jackie l'a insultée copieusement. Nous sommes restés avec Bernadette tandis que l'autre excitée a continué avec les autres. Depuis ce jour là nos relations sont un peu tendues!
Avant de rentrer en ville nous visitons la nécropole d'Astana qui
recèle des tombes sobrement décorées s'échelonnant du IIe au Xe siècle. C'est là qu'étaient enterrés les morts des familles régnantes de Gaochang.
La métropole d'Astana ne casse pas 3 pattes à un canard. Il y a juste 3 ou 4 fresques pâlichonnes.
En plus on ne voit pas grand chose des tombes et les photos sont interdites.
Jackie pense que les chinois ont voulu en faire un truc touristique pour montrer qu'ils étaient allés jusque là il y a très longtemps.
Heureusement nous avons photographié une bande de joyeuses touristes ouïgours.
Sur la droite, ce ne sont pas des ouïgours mais deux touristes de notre groupe
Il est l'heure maintenant de rentre à l'hôtel. On est complètement épuisé.
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