Comme tous les trajets long courrier, celui-ci m'a été un peu pénible. Contrairement à Jackie, je n'arrive pas à dormir dans un avion.
Heureusement, il y a les repas insipides et les films que l'on peut regarder sur son écran personnel.
Il y a du progrès par rapport à il y a 10 ans où il y avait un écran pour tout une partie de l'avion avec les gens debout devant et je ne parle pas d'il y a 35 ans où il n'y avait pas d'écran du tout.
En parlant de personnel, les hôtesse et les stewards ne sont pas à la hauteur, si j'ose m'exprimer ainsi.
Ils leur faut une éternité pour servir les repas. Il manque toujours quelque chose que l’hôtesse doit aller chercher chez son ou sa collègue qui se trouve à l'autre bout de l'avion.
Pour peu qu'on soit servi en dernier, il faut se dépêcher de manger car elles ont déjà commencé à débarrasser les plats de ceux qui ont été servis en premier une heure avant.
Décidément Tusrkish Airlines n'est plus la compagnie qu’elle était.
La seule amélioration est la suppression de leur jingle qui, 3 ans auparavant, rythmait chaque annonce. C'est Magda la compagne de Matthias qui va être contente. On avait promis de lui enregistrer ce jingle qu'elle adore, pardon qu'elle abhorre.
Et des annonces il y en a! Évidemment à chacune d'elles le film en cours de visionnage est interrompu pour que nous puissions bien entendre ce qu'il se dit.
Mais bon tout cela distrait.
Enfin Pékin!
Une bonne nouvelle, chacun récupère sa valise.
Le passage au contrôle est un peu spécial. Comme il s'agit d'un visa collectif, on doit se mettre dans l'ordre d'apparition sur le dit visa pour faciliter le travail du fonctionnaire chinois.
Catherine commence à montrer son côté cheftaine autoritaire mais stressée pour gérer cette formalité. On a l'impression qu'elle s'adresse à des gamins de 8 ans. Heureusement elle n'arrive pas à propager son stress aux personnes du groupe qui ont l’habitude de voyager.
Nous avons un bon moment d'attente à Pékin avant de prendre le vol pour Xi-an (prononcer chi an) le début de la route de la soie.
Catherine qui est une fumeuse compulsive en profite pour aller fumer dans une salle dédiée ou à l'extérieur.
L'attente de la correspondance pour Xi-an n'est pas trop longue. L'avion part à l'heure et le trajet ne dure même pas deux heures.
Nous voici maintenant à Xian, le début de la route de la soi.
Notre guide local nous attend à l'arrivée. Comme le feront tous les autres guide il nous amène à marche forcée vers notre premier minibus. Et tant pis si certaines personnes comme Bernadette ont du mal à suivre.
L’hôtel qui se trouve a quelques minutes de l'aéroport se nomme comme c'est bizarre le "Xian hotel". C'est un hôtel 4 étoiles immense à la démesure des chinois.
Les chambres sont immenses et superbement entretenues.
Nous prenons notre premier repas sur le sol chinois dans le restaurant de l’hôtel. Nous retrouvons la célèbre table ronde et son plateau de verre rond sur lequel sont disposés les nombreux plats comme le veut la coutume chinoise.
De dos Alain puis en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre Nicole, Serge, Bernadette, Jackie, Jean Marie, Emmanuelle et enfin Eliane de dos aussi.
Notre accompagnatrice est la personne debout à l'arrière plan.
La voici maintenant de face entre Serge et Bernadette
Le repas est fort honnête sans valoir les repas chinois que nous avions pris lors de notre voyage au Yunnan.
Tout le monde a faim et il est difficile de maintenir le plateau à l'arrêt pour se servir car il y a toujours quelqu'un d'autre pour le faire tourner afin d'amener le plat désiré vers lui.
Ce sera une constante durant tout le voyage.
Voilà, il est maintenant l'heure d'aller dormir.
Ce n'est pas de refus car le voyage a été exténuant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire