LUNDI 19 MAI LE DEPART

 Nous quittons notre petite maison perdue dans le bas var pour la capitale.
Comme d'habitude nous nous y prenons 4 jours à l'avance pour aller voir Matthias notre fils.
Cette année comme bien souvent nous allons rater la pleine saison des fraises de notre jardin ainsi que des petits pois plantés avec amour.
Mais ce n'est pas grave. Nos voisins qui s’occupe des chats et Martine Roche, une amie qui arrose le jardin en profiterons.
Nous laissons notre voiture aux Milles, une petite commune près de la gare TGV d'Aix en Provence. Là Nadine un amie nous amène directement à la gare.

Le voyage jusqu'à Paris se passe comme sur des roulettes. Un coup de bus 63 de Paris gare de Lyon à rue de Rennes où habite notre fils et nous voilà chez lui et Magda et son amie.

Nous mettons ces quelques jours à profit pour faire les derniers achats pour le voyage.
Je me paye, sur le marché de Montparnasse, un magnifique chapeau en feutre waterproof et pliable qui me sera fort utile.
Nous achetons des yuans, la monnaie chinoise pour éviter tout problème de change  en Chine.
Les distributeurs de billets ne sont pas d'un abord facile et sont peu nombreux en dehors des grandes villes comme Pékin.

A l'institut du monde arabe se tient une exposition sur l'orient express, train mythique s'il en est.
Évidemment nous nous empressons d'y aller. C'est une bonne entrée en matière pour notre voyage. Le trajet Paris Istanbul nous rapproche de la route de la soie. Des wagons et la locomotive sont exposés à l'extérieur. 




Dans les wagon richement décorés, on s'attend à rencontrer Hercule Poirot ou Agatha Christie.







Après une petite visite chez Michou et Régis, ma tante et mon oncle nous voilà fin près pour le vrai départ.
Suivant les conseils de Matthias et Magda, nous évitons le RER B pour aller à Roissy. Le "Roissy Bus" est  plus facile en journée, hors heure de pointe. Il évite d'avoir à trimballer les valises dans les méandres des connections métro RER.
Ce bus part de la place de l'opéra. Ca tombe bien car le bus 63 qui passe devant chez Matthias passe aussi à l'opéra.
Nous pratiquons de plus en plus le bus dans la capitale. 

Nous voici à Roissy , aérogare 2,  avec comme à notre habitude quelques heures d'avance.
Notre plus grande préoccupation est de savoir combien nous serons de voyageurs dans le groupe. Habitués au luxe avec Vincent d'Espace Est Ouest, on aurait du mal à accepter 18 autres personnes, car CLIO  annonce un nombre maximum de 20 personnes par voyage.
Durant nos quelques jours à Paris on a évalué les groupes de touristes de cette taille et ça nous bloque un peu.

Heureusement nous ne serons que 9 plus la conférencière.
Celle-ci , Catherine, arrive au point de rendez-vous fixé par CLIO, suivie des 7 autres personnes:
  • Alain, un physicien retraité,
  • Nicole sa femme,
  • Bernadette une dame âgée originaire de Belgique qui voyage seule,
  • Éliane une infirmière à la retraite qui voyage aussi seule,
  • Jean Marie un banquier à la retraite,
  • Emmanuelle sa petite fille de 25 ans
  • Serge un juriste suisse d'une quarantaine d'années.

Tous ces gens là nous sont au départ sympathiques.
Catherine nous distribue à chacun un sac de voyage CLIO.
Elle nous distribue nos billets d'avion et nos passeports qu'on avait donnés pour les visas.
Voilà, quelques échanges d'impression plus tard nous embarquons direction Istanbul (4,5h de trajet) puis Pékin (11 heures). 
Notre compagnie est Turkish Airlines. Pas banal pour aller à Pékin.
Je suppose que notre retour partant de Tashkent en Ouzbékistan et que cette compagnie est une des seules à faire cette ligne tous les jours via Istanbul, CLIO a du avoir des rabais.

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