Après avoir déposé nos valises devant l'entrée la chambre, nous descendons rejoindre le groupe pour le petit déjeuner international.
On reprend le bus pour aller visiter les dunes. La cérémonie du bus est toujours la même. Catherine compte et recompte les valises puis nous montons dans le bus où Catherine nous compte et nous recompte. Heureusement qu'elle n'a pas un groupe de 50 personnes car elle a l'air angoissée. Ceci dit il y a toujours quelqu'un en retard. C'est dans les gènes d'un groupe.
Comme il commence à faire chaud, notre guide locale charge dans le bus une caisse de petite bouteilles d'eau que chacun pourra acheter à volonté.
Quelques temps après nous arrivons aux dunes du croissant de lune. Nous ne sommes pas loin du désert de Gobi. Il s'agit d'un vaste champ de dunes de 40 km de long et 20 km de large. Nous nous arrêtons devant la plus célèbre: la dune du sable chantant, surplombant de 250 mètres la source du Croissant de Lune.
Le lac du croissant de lune est en fait une résurgence. Ce n'est pas banal en plein désert. Mais les montagnes des Tien Shang ne sont pas loin. Nous verrons par la suite que beaucoup de fleuves finissent leurs parcours dans le désert.
Dans un coin, il y a un petit jardin potager face à la dune.
Il est encore tôt et il ne fait pas trop chaud, on décide de grimper jusqu'en haut.Heureusement il y a des marches car ce n'est pas évident de grimper dans le sable.
Les quelques touristes chinois qui s'y essaient sont équipés comme pour gravir l'Everest. De plus les femmes chinoises cachent la moindre parcelle de leur peau pour éviter de brunir. Le fin du fin de la beauté est d'avoir la peau la plus blanche possible.
La grimpette est raide.
Mais le spectacle en haut en vaut la peine.
La redescente directement dans le sable est très agréable. Deux chinois ressemblent à des randonneurs dans la neige.
Au loin, un groupe de randonneurs se découpe sur la crête d'une dune. On dirait une caravane de la route de la soie.
Voilà, il est temps de quitter ce lieu magique. Il commence à faire bien chaud. Je pense qu'en plein après midi, la montée au sommet doit être sévère.
Direction maintenant la pagode du cheval blanc. Selon la légende, le célèbre moine Jiumoluoshi arriva ici sur son cheval blanc qui s’effondra raide mort de fatigue après avoir traversé le désert. En 386 on fit construire la pagode en son honneur ainsi qu'un stupa.
On doit déposer nos appareils photos dans une consigne car les photos sont rigoureusement interdites. Dommage les grottes étaient magnifiques. Dommage aussi que Catherine n'ai pas laissé parler notre guide locale qui avait semble-t-il beaucoup de choses à nous raconter à leur sujet. On doit donc se borner à écouter le leitmotiv, toujours le même de notre cheftaine.
Il nous reste du temps à tuer avant le repas du soir puis le train. On en profite pour faire un tour dans le marché de Dunhuang.
On se rafraichit avec un verre de jus d'abricot excellent.
La communauté musulmane est trsè importante dans cette ville
Le stand aux épices est comme toujours plein de couleurs et d'odeurs.
J'ai demandé à notre guide locale de nous trouver un distribiteur de billets. Elle feint de ne pas en trouver car elle change elle même des euros en yuans à son avantage. Le problème c'est que nous avons très peu d'euros. Heureusement qu'il nous reste encore de la monnaie locale et que nous ne dépensons pas beaucoup!
Les formalités se passent sans problème mais Catherine commence à angoisser et veut faire partager son angoisse au reste du groupe.
Agacé, je lui dit qu'elle n'a qu'à demander à notre guide locale de nous accompagner jusqu'au bon quai. Elle n'y avait même pas pensé. La gare est petite et à taille humaine. Comment va-t-elle réagir à la gare d'Urumqi ?
Nous prenons place dans notre compartiment. Jackie et moi prenons les couchettes du bas et Emma et Papy celle du haut.
Voilà le train démarre direction Tourfan. Les dents, le pyjama, la prière et dodo.
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