SAMEDI 31 MAI: LE DESERT DU TAKLAMAKAN (490 KMS)

Comme d'habitude, lever tôt, douche, nescafé puis petit déjeuner en famille.
Les clans se forment. Nous sommes souvent à la table de Jean Marie et Emmanuelle.
Après la cérémonie du comptage des valises et des personnes, nous embraquons dans notre bus pour un périple de presque 500 kms dans le désert du Taklamakan, direction Kashgar.
Dans le bus aussi, les habitudes sont prises. Nous nous précipitons à l'arrière. C'est là qu'on entend le moins notre cheftaine. Comme elle est censée être conférencière, elle se croit obligé de nous faire des conférences micro à l'appui. Tant que c'était sur le boudhisme, ça pouvait passer. Son vernis d'ancienne nonne bouddhiste tenait à peu près le coup. Maintenant qu'on attaque le monde musulman, ça devient dramatique. D'abord c'est évident qu'elle ne peut pas souffrir cette religion; donc son exposé en pâtit. S'y ajoute son inculture dans ce domaine. Elle se contente de nous réciter le guide Olizane de la route de la soie. Comme nous avons lu ce livre ses conférences ne nous intéressent pas. Ça tombe bien car à l'arrière du bus on l'entend très peu.Si pour ce venger de notre désintérêt elle essaie de monter le son, l'effet larsen produit est tel que son discours devient inaudible et elle est contrainte à revenir à un niveau sonore supportable.
Nous sortons d'Aksu, direction le désert.
La cour d'une maison vue du bus
On traverse la rivière Aksu en direction de Kashgar

Une multitude de panneaux solaire. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui il y a un léger vent de sable qu'il n'y a pas de soleil
Des toilettes publiques quelque part sur la route
Il commence à faire chaud (40°C)
Des moissonneuses batteuses en plein désert!
Un énorme camion de ferrailles
La barrière d'une énième autoroute en construction
A mi chemin on s'arrête manger sur une aire d'autoroute. Il s'agit en fait d'un relais routier chinois. La nourriture est correcte et le gens sympas. 
L'épisode toilette n'est pas triste car ces dernières sont innommables. Mais bon, il reste encore la nature derrière les bâtiments. 
Nous voilà repartis pour encore 250 kms de désert.

Sur la droite, une tornade de sable. On en verra beaucoup sur le trajet.
Un train couchettes bizarre

Une petite baraque qui vend des rafraîchissements
Un lac au bord du désert. Ce n'est pas un mirage.
Des ouïgours en plein désert en train de prier

Les faubourgs de Kashgar

 Les seuls palmiers visibles sont en plastique
 Kashgar et ses hordes de scooters électriques

Nous arrivons dans le centre de Kashgar Kashi (caverne de jade) pour les ouïgours.

La ville de Kachgar se situe à l'ouest du désert du Taklamakan au pied des montagnes du Tian Shan. L'oasis de Kachgar se trouve au point de rencontre des routes nord et sud qui contournent le désert de Taklamakan. La route du Karakorum qui emprunte le col de Khunjera  relie Kachgar à la ville d'Islamabad au Pakistan. Le kirgizistan voisin est aussi accessible depuis Kachgar via les cols de Torugart et d'Irkeshtam.

La population de 2 millions d'habitants est encore à majorité ouigour mais pour combien de temps encore.
Comme à Urumchi , la tension est palpable. La grande place à côté de notre hôtel est remplie de véhicules militaires.
Le Yanboo hôtel est encore une fois à la hauteur avec ses chambres gigantesques.

 Mohamed est heureux, il a retrouvé sa ville! Ilva pouvoir le soir rentrer chez sa mère où il vit.
Il nous amène quand même manger dans le restaurant chinois de l'hôtel Chini Bagh situé dans les fastes hélas révolus de l'ancien consulat britannique de Kashgar. Il ne reste pas grand chose à part quelques rares pièces de mobilier. L'hôtel étant en travaux, il faut traverser des dédales de couloirs pour arriver au restaurant.
Après cela, les dents, le pyjama la prière et dodo.




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