Construit au XVIIe siècle, c'est le lieu le plus sacré du Xinjiang, et l'un des plus beaux exemples d'architecture islamique en Chine. Abakh Khoja était à la tête de six villes de la région, tout en étant vénéré comme un prophète. Sa renommée était telle que ce mausolée prit finalement son nom, alors qu'il avait en fait été construit pour son père Yusup. On appelle aussi ce mausolée du nom de Xiang Fei, en souvenir de la petite-fille de Abakh Khoja, Iparhan, qui fut la « concubine parfumée » de l'empereur Qianlong.
Celle-ci est célèbre pour avoir été la seule concubine ouïgour de l'empereur. Elle a gardé sa religion, ses coutumes et costumes toute sa vie malgré sa vie au palais impérial. Avant sa mort, à 55 ans, elle avait manifesté le souhait d'être enterrée à Kashgar, contrairement aux autres concubines enterrées avec l'empereur. Selon la légende, un convoi de 124 personnes a traversé la Chine en trois ans et demi pour rapporter son corps dans le mausolée. Le chariot est toujours visible à l'entrée du bâtiment. Selon des fouilles archéologiques, son vrai tombeau serait au milieu des autres tombeau des Qing près de Pékin.
Céramique vernissée à motifs végétaux. Évocation du jardin du Paradis ou "Jardin de Félicité".
Le dôme du tombeau.
Jardins autour du mausolée.
Cimetière à l'extérieu
Nous partons maintenant visiter le marché aux bestiaux dans les faubourgs de Kashgar. Il fait très chaud et très lourd. L'orage n'est pas loin. Il y a énormément de monde.
J'espère que ces moutons ne savent pas ce qui les attend et qu'ils n'ont pas reconnu de congénères parmi les animaux écorchés!
De très jolies charrettes.
Un patriarche prend la pose.
Ces deux là discutent sur la qualité de l'animal.
Un vendeur en train de vendre son troupeau.
Pendant ce temps , un autre taureau profite de la négligence de son propriétaire pour monter sa belle voisine.
Les moutons du Xinjiang ressemblent aux moutons de Mongolie avec leurs fesses toute grasses.
De plus, la façon dont ils sont tondus accentue le phénomène.
Un berger en pleine tonte.
C'est dur pour cette petite famille de grappiller un moment de tranquillité!
De vieux messieurs dont on ne sait pas s'ils sont venus pour regarder, vendre ou acheter des ânes.
Les ouïgours ainsi que les kirghizes, nombreux dans cette région, sont de vrais amateurs de chevaux. Avant d'acheter une bête on voit comment elle peut être dressée.
Une ânesse et son petit
Un groupe de paysans discutent sur une charrette faite maison.
Chez nous ce tracteur serait déjà à la casse!
Un étal de chapeaux traditionnels ouïgours.
Une des portes du bazar qui est un bazar couvert.
A l'intérieur, une échoppe d'instrument de musique.
Un vendeur de tissus multicolores.
Pâtisseries ouïgours.
L'omniprésent étal de pastèques.
Beaucoup de fourrures dans le bazar.
Catherine qui a acheté une queue de renard ou de Souslik (rongeur du désert) le regrette déjà et la revend illico à Jackie.
Naguère le marché aux bestiaux se tenait à l'extérieur du bazar. Les chinois prétextant des mesures d' hygiène l'ont déporté à l'extérieur de la ville.
Il est l'heure du déjeuner. Cette fois Mohamed nous amène dans un vrai restaurant ouïgour, le Altun Orda Restaurant,. Dans ce lieu un peu huppé, il y a des musiciens traditionnels qui jouent pendant le repas.
Comme en Mongolie et contrairement à nous qui mangeons exclusivement de l'agneau on ne sert que du mouton adulte, rôti ou bouilli en sauce. Les agneaux sont réservés aux grandes fêtes.
Mohamed est maintenant tout heureux de nous faire visiter le vieux Kashgar. En écrivant aujourd'hui cet épisode, je suis tombé sur un article du monde qui détaille le côté artificiel de cette soit disant vieille ville. Comme nous n'avons pas franchi de portillons de péage et que nous n'avons pas été invités à visiter l'intérieur d'une de ces maisons et qu'il n'y avait pas d'inscription de bienvenue en chinois et en anglais, j'en conclue que Mohamed nous a fait vraiment visiter un quartier encore préservé de la folie chinoise.
Nous arpentons tranquillement les rues du quartier.
Dans un magasin, un instrument avec à gauche une peau de serpent utilisée à la fabricatio
Salon de thé dans la rue
Les portes de maisons sont très belles et diverses
Tout pour monter et orner une porte!
Même les ferrures
Un fabriquant de youpala!
Au centre pièces détachées de youpala. On vous expliquera plus loin les objets de droite et de gauche
Non ce n'est pas un gourou qui impose les mains
mais un coiffeur fort habile
Et tout cela sans crème à raser!!!
Un quincaille
Un taxi
Médecine locale: serpent à gauche et grenouille
ceci est un urinoir pour bébé
A gauche pour les filles et à droite pour les garçons nous précise Mohamed.
Un stand de féministes luttant contre le port du voile et de la barbe
La maison du fond est construite sur les remparts de la vieille ville
Deux moutons callipyges qui ne doivent pas vraiment être à leur aise au bord du trottoir.
Dans un magasin des hommes font de la musique pour leur plaisir
En sortant du quartier nous partons visiter la grande mosquée, à deux pas de là dans le centre ville, non loin de notre hôtel.
La mosquée d'Aidkah est la plus grande de chine. Construite en 1442 elle peut accueillir 10 000 fidèles
Dans les jardins, un minaret moderne avec haut parleur pour propager les prières de l'imam à ceux qui n'ont pas pu rentrer dans la mosquée.
L’esplanade est noire de monde. C'est aujourd'hui la journée nationale des enfants. Bien que cette fête soit un produit purement chinois, les ouïgours en profitent pour sortir en famille en ayant habillé de fête leurs progéniture. L'ambiance est bon enfant.
Tous les enfants sont habillés de fête
Encore une fillette aux cheveux courts et sa maman
Même habillée en mariée, on joue au ballon
Il y a vraiment du monde ce soir! Dans la soirée et les jours suivants, tout ce joli monde sera remplacé par des blindés!
Chut... Ne le réveillez pas!
Que des couleurs chatoyante
Nous finissons cette journée mémorable dans restaurant chinois qui se trouve dans l'ancien consulat russe de Kashgar.
On va se coucher épuisés mais ravis de cette journée que nous a offert Mohamed. E,t cerise sur le gâteau, pas de discours ou commentaire de notre Catherine nationale. Une journée de rêve quoi!
Maintenant, le pyjama, la prière, les dents et dodo.
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